Les îles Lavezzi, un petit coin de paradis

A 10 km au sud de Bonifacio, l’archipel des îles Lavezzi est un véritable havre de paix. Ses eaux bleues cristallines, ses criques et ses plages de sable blanc invitent à la farniente.

© DREntre la Corse et la Sardaigne, à une dizaine de kilomètres de Bonifacio, une centaine d’îlots faits de blocs granitiques émerge d’une eau turquoise et transparente. Ils constituent l’archipel des îles Lavezzi. Parmi elles, l’île de Cavallo, propriété de la Sardaigne et rendez-vous de millionnaires, a subi les affres du béton et détonne quelque peu dans le paysage… Les autres îlots, Piana, Ratino Porraggia ou encore Perduto, ont fort heureusement été préservés et sont propices à une belle journée de farniente et de détente.

Eden des plongeurs

Les îles regorgent de petites criques de sable fin baignées par une eau transparente et émeraude. Pour celles et ceux qui ne plongent pas, un masque et un tuba suffisent pour admirer les fonds riches en coraux, en nacres et en éponges. Près de 70 espèces de poissons peuplent les lieux parmi lesquelles dauphins, tortues et autres mérous.

Paradis des promeneurs

Un réseau de sentiers permet de sillonner les différents îlots et de découvrir les nombreuses criques abritées. Le gris des blocs rocheux domine le paysage et offre un magnifique contraste avec le bleu de l’eau, probablement la plus claire de Corse. Attention de prévoir chapeau, crème solaire, boisson, nourriture et sac poubelle car il n’y a tout simplement pas d’équipement sur place. L’archipel est partiellement interdit au mouillage et classé réserve naturelle depuis 1982. Pour s’y rendre, il faut prendre une navette depuis le port de Bonifacio ou louer un bateau.

 

Plus d'infos : www.bonifacio.fr/sentiers-corse-sable-balade

 

Le naufrage de la Sémillante

Petit coin de paradis, les îles Lavezzi furent également le théâtre d’un des plus grands naufrages de la Méditerranée. Le 14 février 1855, la frégate « La Sémillante » quitta le port de Toulon avec à son bord 380 marins et 393 soldats en partance pour la guerre de Crimée. Pris par une violente tempête aux abords des bouches de Bonifacio, le navire se brisa sur un écueil et coula dans la nuit du 15 au 16 février. Il n’y eut aucun survivant. Alphonse Daudet évoqua ce drame dans son ouvrage « L’agonie de la Sémillante ».

TENTEZ VOTRE CHANCE
Parure Zebrano à gagner
“Boucles d'oreilles, collier et bracelet”
Une parure Zebrano (valeur de 81€)
Inscrivez-vous !
Tirage au sort le 31 mai 2014
Fermer la fenêtre