C’est parti pour les vendanges !

La filière viticole compte sur une production en hausse cette année. Le Languedoc-Roussillon et la Corse ont ouvert le bal avec les raisins blancs.

© Domaine de MingrautRetour à la normale, pourrait-on presque dire ! Après deux années difficiles qui ont éprouvé la filière viticole, et malgré les épisodes de sécheresse et de grêle qui ont sévi dans certains vignobles, la récolte de vin sera en hausse cette année. D’après l’établissement public FranceAgriMer, 45,4 millions d’hectolitres devraient être produits avec les raisins ramassés dans les prochaines semaines. Les vendanges ont débuté en Languedoc-Roussillon et en Corse, les raisins blancs étant arrivé à maturité. Elles se poursuivront jusqu’en octobre sur l’ensemble du vignoble français.

Baisse en Languedoc-Roussillon

Les conditions météorologiques ont été plus favorables que les deux années précédentes, et c’est de bon augure pour la récolte. Cela devrait permettre de reconstituer les stocks et de se repositionner en terme de compétitivité sur les marchés, a estimé Jérôme Despey, le président de France AgriMer. Mais les régions ne sont pas toutes logées à la même enseigne. En Languedoc-Roussillon, le printemps très chaud et sec, puis les épisodes grêleux dans l’Aude, l’Hérault et le Gard vont jouer sur la production qui devrait accuser une baisse de 8 % par rapport à la moyenne quinquennale.

Hausse dans le Bordelais et en Champagne

Inversement, dans le Bordelais où la grêle avait sévi fortement l’an passé, la production devrait connaître une augmentation de 40 % cette année avec 5,5 millions d’hectolitres. Sans atteindre un tel niveau, la Champagne peut compter sur une hausse de 17 % avec 3,2 millions d’hectolitres grâce à une météo plus favorable qu’en 2013.

Des prix à la hausse l’an prochain

La production 2014 devrait donc être très proche de la moyenne quinquennale établie sur la période qui court de 2009 à 2013 (45,6 millions d’hectolitres). Malgré tout, on est loin des volumes atteints il y a une dizaine d’années avec près de 60 millions d’hectolitres. Les stocks demeurant moindres, la tendance des prix devrait s’afficher à la hausse. FranceAgriMer estime qu’elle pourrait atteindre 2 à 3 % sur les rouges et plus encore sur le rosé.

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