Le marais audomarois, un trésor labellisé
Situé aux abords de Saint-Omer, le marais audomarois a obtenu le label « Man and Biosphere » de l’Unesco.
Le marais audomarois est un beau et vaste marais, le dernier qui soit encore cultivé et habité par les maraîchers. En mai dernier, il est devenu la première réserve de biosphère du nord de la France en se voyant attribuer le label « Man and Biosphere » de l’Unesco. Cette reconnaissance consacre des années d’efforts déployés pour privilégier une gestion durable des ressources naturelles. « Il faut désormais que tous les Audomarois se rendent compte qu’ils habitent dans une zone d’exception », s’est félicité Francis Doyer, le premier adjoint au maire de Saint-Omer.
Façonné dès le Moyen Age
Ce sont les moines de l’abbaye Saint-Bertin qui commencèrent à creuser les chemins d’eau navigables (watergangs) pour mettre en valeur le marais, dès le IXe siècle. Quelque 160 km de ces watergangs sillonnent aujourd’hui les 3400 hectares du marais dont 500 hectares sont cultivés par cent vingt familles de maraîchers. Le chou-fleur y est récolté deux à trois fois par an ainsi qu’une cinquantaine de légumes produits et vendus localement. Le marais compte 700 km de cours d’eau qui irriguent la terre.
A visiter l’été
Cet environnement préservé abrite un écosystème exceptionnel avec pas moins de 1700 espèces de plantes et d’animaux identifiés parmi lesquels figurent les cormorans ou encore les hérons. Le marais se visite l’été, des promenades étant organisées en bateaux ou en bacôves, les embarcations traditionnelles que l’on peut louer. La navigation sur ces chemins d’eau est l’occasion de découvrir l’activité des maraîchers, leurs maisons isolées sur des îlots, mais aussi toute la flore et la faune qui cohabitent en harmonie. En plein cœur du marais, la Réserve naturelle volontaire de Romelaëre propose un sentier pédestre de découverte de 5 kilomètres propice à ce retour vers la nature.
Une véritable reconnaissance
Le marais audomarois rejoint ainsi les onze autres sites français d’exception labellisés parmi lesquels figurent la Camargue, le bassin de la Dordogne, le parc régional du Lubéron, le Mont Ventoux ou encore la mer d’Iroise. « Ce label pourrait générer une hausse de 30 à 40 % de l’afflux touristique. Il nous faudra le gérer », a commenté Bertrand Petit, le président du groupe de travail marais à la communauté d’agglomération de Saint-Omer.
- © Pas-de-Calais Tourisme (ADRT)
- © Pas-de-Calais Tourisme (ADRT)
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- Paysage automne © 2010 - Photocarl - Office de Tourisme de la Région de Saint-Omer
- © 2011 - Photocarl - Office de Tourisme de la Région de Saint-Omer
- Réserve Romelaëre © 2011 - Photocarl - Office de Tourisme de la Région de Saint-Omer
- © 2010 - Photocarl - Office de Tourisme de la Région de Saint-Omer
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