Nouvelle-Aquitaine Publié le 10/10/2013 par Rémi Langlet Partager

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Castex, de la plume à la couette

Spécialiste du traitement des plumes et du duvet de canard, l’entreprise a fait de la qualité de ses couettes une exigence face à la mondialisation.

Sur le marché très concurrentiel des couettes et du linge de maison, là où nombre d’entreprises françaises ont baissé pavillon, une PME de Dax arbore fièrement le sien depuis 1870. Quatre générations se sont succédé à la tête de Castex, une entreprise familiale qui a fait du traitement des plumes et du duvet de canard sa grande spécialité. Vincent Bourretère, son directeur général, se veut pragmatique et optimiste : « La France est le deuxième producteur de plumes et de duvet derrière la Chine. Ce n’est pas un hasard si notre entreprise se trouve au cœur même d’une région où l’élevage de canards est prépondérant. C’est un atout pour nos approvisionnements ».

Une orientation stratégique

Dans les années quatre-vingt, l’entreprise se diversifie vers la confection de couettes. Pour se distinguer sur ce marché, elle privilégie la qualité en misant sur la plume haut de gamme, celle que l’on trouve plus particulièrement sur les gros canards. Adepte de la vente directe, l’entreprise mise également sur l’essor d’Internet, s’imprégnant de ses rouages pour commercialiser ses produits. La marque s’exporte et séduit même en Asie sous le label Castex Living. Le chiffre d’affaires généré par cette diversification devient au fil du temps significatif.

Privilégier le confort

« Trois recommandations prévalent dans le choix d’une bonne couette, rappelle Béatrice Nalpa-Cala, la directrice marketing. Il faut regarder tout d’abord quel est le pourcentage de duvet par rapport à la plume. Plus le duvet est présent, plus la couette est confortable et moelleuse ». Et de poursuivre : « Vient ensuite la nature du duvet utilisé. Seul le duvet neuf est capable de garantir la capacité de rebond initial de la couette. Sans cette mention, cela signifie que la couette a été confectionnée avec du duvet de récupération. Le résultat n’est pas le même. Puis il y a la densité qui conditionne là encore le confort de la couette. Plus le grammage par mètre carré est important, plus la couette est chaude. » Il faut compter 250 g/m2 pour une couette tempérée, 350 g/m2  pour une couette chaude. Rien de mieux pour passer l’hiver bien au chaud.

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