Les gourmandises de Haute-Normandie

Riche et généreuse, la cuisine haute-normande offre une large palette de saveurs qui mettent à l’honneur la pomme, le lait et les produits de la mer.

 

© Antiguide Le douillon d’Elbeuf

 

Consommé tiède et arrosé de cidre, ce dessert est constitué d’une pomme ou d’une poire évidée, entourée de pâte feuilletée ou brisée, dorée à l’œuf et cuite au four. Sa cavité centrale peut être remplie gelée de groseilles, de cassonade, de cannelle, de crème pâtissière ou de pâte d’amandes. Un peu passé de mode, le douillon a retrouvé ses lettres de noblesse depuis 2011 avec la création d’une confrérie et la mobilisation de plusieurs pâtissiers autour de cette spécialité typique, également appelée bourdelot.

 

© JPS68La marmite dieppoise

Plat unique, la marmite dieppoise est une déclinaison normande de la cuisine dite de « retour de pêche ». Pour cette recette, on ne choisit que des poissons nobles (sole, limande, carrelet, turbot) et des crustacés (Saint-Jacques, langoustines, grosses crevettes, moules) qui cuisent dans un court- bouillon au cidre. C’est la sauce, très riche, qui donne à la recette sa signature. La liaison à base de crème et d’œuf est montée au beurre et réduite au cidre ou au vin blanc. Le plat est servi dans des petites marmites individuelles, parfois accompagné de croutons.

 

© MumumíoLe Neufchâtel

Fromage de lait cru de vache à croûte fleurie, la Neufchâtel dont on trouve la trace dès le XIe siècle est un des fromages les plus anciens de Normandie. Il est reconnaissable au premier coup d’œil à son moulage en forme de cœur. Au XIXe siècle, il figure en bonne place sur les étals des marchés parisiens, mais aussi sur les tables anglaises où il est très apprécié. Sa production a décliné après la Seconde Guerre mondiale, au profit de fromages industriels. L’obtention de l’AOC dès 1969 lui a permis d’être protégé et l’a remis au goût du jour.

 

 

© DRLe sucre de pomme

Spécialité de la ville de Rouen, le sucre de pommes aurait été créé par un apothicaire au XVIe siècle, dans le but de guérir la toux. À cette époque, la ville croulait sous les pommes du pays de Caux et le port accueillait de nombreux navires chargés de sucre des Antilles. La saveur particulière de ce médicament le transforme rapidement en confiserie. C'est désormais un délicieux bonbon translucide, façonné en forme de bâton, à l’arôme naturel de pomme et de citron.

 

© DRLa Bénédictine

Liqueur haut de gamme élaborée à partir de vingt-sept plantes et épices, la Bénédictine aurait été créée par un moine de l’abbaye de Fécamp au XVIe. Fin XIXe, un négociant en vin, Alexandre Legrand, a « ressuscité» l’ancienne recette et bâti un palais-usine à la gloire de cet alcool qui a fait sa fortune. La liqueur est encore aujourd’hui produite au Palais Bénédictine de Fécamp, devenu le siège de l’entreprise. Distillée dans un alambic de cuivre, elle est vieillie en fûts de chêne.

 

 

Et aussi :

 

Le canard à la rouennaise : caneton-a-la-rouennaise

 

La tarte normande : tarte-aux-pommes-normande

 

Le petit-suisse : le-petit-suisse

 

La confiture de lait : confiture-de-lait

 

Le noyau de Vernon : le-noyau-de-vernon

 

Le pommeau : pommeau-et-calvados

TENTEZ VOTRE CHANCE
Parure Zebrano à gagner
“Boucles d'oreilles, collier et bracelet”
Une parure Zebrano (valeur de 81€)
Inscrivez-vous !
Tirage au sort le 31 mai 2014
Fermer la fenêtre