Saveurs gourmandes en région Centre

Célèbre pour ses vins et ses fromages, la région Centre possède bien d’autres richesses gastronomiques.

 

© Fédération des charcutiers-traiteurs du CentreLes rillettes de Tours

Spécialité d’Indre-et-Loire, les rillettes de Tours sont attestées dès le XVe siècle. Au XIXe, cette préparation devient l’apanage des campagnes de la Sarthe. Alors que la rillette du Mans est plus grasse et plus facile à tartiner, les rillettes de Tours se distinguent par leurs fibres longues, leur goût rissolé, leur texture sèche et leur teinte caramélisée. Elles sont protégées par une IGP depuis 2013.

 

 

 

© Laurent PerreauLe crottin de Chavignol

 

Le célèbre crottin tire son nom du village de Chavignol, situé à côté de Sancerre. Fromage de chèvre au lait cru, il a la forme d’un petit cylindre bombé et pèse 60 g environ. Son affinage dure dix jours minimum, mais il peut se consommer à différents stades de maturation, de frais à très sec. Le crottin de Chavignol bénéficie d’une AOC et d'une AOP. La zone d’appellation couvre une grande partie du Cher, se prolonge sur la Nièvre et le Loiret.

 

 

 

© CRT CentreLa poire tapée

La tradition de la poire tapée remonte au XVIIIe siècle, de la région de Rivarennes. Elle consiste à déshydrater les poires dans des fours en vue de leur conservation. Les poires asséchées sont ensuite aplaties à l'aide d'une «platissoire», pour chasser l’air résiduel des fruits. Ce procédé traditionnel disparaîtra dans les années trente avec l'apparition de la réfrigération et des fruits déshydratés américains. Grâce à un groupe de passionnés, les poires tapées ont été remises au goût du jour en 1987.

 

 

© Wmeinhart

La tarte Tatin

Elle doit son nom aux sœurs Tatin, propriétaires à la fin XIXe siècle d’un hôtel-restaurant à Lamotte-Beuvron. Selon la légende, une cuisinière étourdie aurait enfourné la préparation sans sa pâte, qu'elle aurait rajoutée sur les fruits caramélisés en fin de cuisson. L'histoire aurait été inventée par le célèbre critique culinaire de l’époque, Curnonsky. C'est ce dernier qui fit connaître le dessert à Paris, qui devient une spécialité du restaurant Maxim’s.

 

© Merle ja Joonas

Le Pithiviers

C’est la ville de Pithiviers qui a donné son nom à ce gâteau de pâte feuilletée garni d’une crème d’amandes au rhum. A l’origine, le Pithiviers fondant est recouvert d'un glaçage et de fruits confits. Au XVIIIe siècle, avec l’invention du feuilletage naît sa variante moderne. Feuilleté, doré à l’œuf et rayé au couteau, il ressemble à la galette des rois. Délicieuse servi tiède, cette recette est aujourd'hui plus connue que le Phitiviers fondant d’origine.

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