Centre-Val-de-Loire Publié le 15/06/2014 par Rémi Langlet Partager

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Comme Tintin au château de Moulinsart

Le château de Cheverny qui inspira Hergé est devenu un lieu prisé par tous les amateurs des aventures de Tintin.

Moulinsart existe bel et bien, et il se trouve à Cheverny. En plus de figurer parmi les plus grands et les plus somptueux châteaux de la Loire, cet édifice bâti au XVIIe siècle a inspiré Hergé, séduit par son architecture tout en sobriété et en symétrie. L’auteur des aventures de Tintin enleva sur ses croquis les pavillons latéraux et en fit la demeure du capitaine Haddock. Le château fera sa première apparition dans « Le secret de la Licorne ».

En immersion totale

Aujourd’hui géré par Charles-Antoine de Vibraye, descendant d’une lignée qui occupe les lieux depuis quatre siècles, le château de Cheverny est irrémédiablement habité par les personnages de Hergé. Dans un bâtiment jouxtant le chenil, près de 700 m2 réalisés avec la Fondation Hergé leur sont consacrés au travers d’une exposition interactive. Entrer dans le grand salon de Moulinsart, c’est se plonger dans l’ambiance de « L’affaire Tournesol ». L’orage gronde, les éclairs illuminent la pièce, le téléphone sonne avec l’incontournable appel de la boucherie Sanzot. On passe ensuite dans la Salle du Chevalier de Hadoque, celle des Trophées ou encore l’Orangerie.

Un lieu somptueux

Le château de Cheverny n’est pas l’apanage exclusif de Tintin et Milou, du capitaine Haddock et du professeur Tournesol, loin s’en faut… Le poids de l’histoire demeure présent dans tout l’édifice qui interpelle d’emblée par son architecture Louis XIII, considérée parmi la plus aboutie. Les aménagements intérieurs réalisés au fil des années par la famille de Vibraye sont tout simplement remarquables et comptent là aussi parmi ce que l’on peut voir de mieux et de plus ravissant.

D’autres surprises

Charles-Antoine de Vibraye n’a de cesse de faire rayonner ce lieu qui occupe une cinquantaine de salariés à temps plein. Dehors, les jardiniers embellissent les parterres, comme en témoigne la réalisation d’un troisième jardin avec 60 000 bulbes plantés dans un ruban de dix mètres. Et clou de la visite, un repas servi au chenil à la meute de chiens de race français blanc et noir mais aussi anglo-français, donne lieu à lui seul à un véritable spectacle.

En savoir plus : www.chateau-cheverny.com

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